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Acné : comprendre comment fonctionne la peau.

Comprendre sa peau, pour soigner son acné

On a parfois l’impression que notre peau n’en fait qu’à sa tête, qu’elle nous joue des mauvais tours, qu’elle sur-réagit à pas grand-chose, elle est drôlement sensible quand même !!

En réalité, la peau est un organe (oui, un organe) extrêmement bien conçu et les problèmes de peau sont un signal d’alarme d’un dysfonctionnement parfois profond.

L’acné ou l’eczéma sont des messagers qu’on a tendance à vouloir camoufler, à faire taire au lieu de comprendre la cause du symptôme.

Pour soigner sa peau, il faut la comprendre.

De quoi est constituée la peau, et comment fonctionne-t-elle ? Que se passe-t-il quand elle dysfonctionne ?

La structure de la peau

On va parler d’anatomie, rapidement. Pour commencer, rien ne vaut une image :

La peau est donc constituée de trois couches : derme, épiderme, hypoderme.

L’épiderme est la couche supérieure, semi-perméable, elle permet de maintenir un taux d’hydratation suffisant.

Ses cellules, principalement des kératinocytes, se renouvellent en continu, tous les mois, sans fuite de perméabilité, grâce à leur structure en forme de tétradécaède (14 faces !).

La pigmentation est assurée par les cellules appelées mélanocytes et les cellules de Langerhans sont comme des veilleurs qui préviennent les cellules immunitaires (lymphocyte T, présent dans les ganglions lymphatiques) lors d’une agression extérieure.

L’épiderme est également constitué de lipides, nécessaires à la barrière cutanée.

Le derme est un tissu conjonctif riche en fibroblaste, en terminaisons nerveuses et en capillaires sanguins. C’est par ce biais que les nutriments sont acheminés vers la peau.

Dans le derme, on trouve également les bulbes des poils, des glandes sudoripares qui produisent la sueur, et les glandes sébacées, qui fabriquent le sébum.

L’hypoderme contient principalement des cellules graisseuses nommées adipocytes, qui font office de protection contre les chocs, d’isolant thermique et de réservoir en énergie (lipides, acide gras)

Cela peut être lié à un dérèglement hormonal (intrinsèque, médicamenteuse ou lié au stress ou à des émotions négatives), une disbiose intestinale, une alimentation inflammatoire …

Si les boutons n’étaient pas là pour nous alerter et nous faire changer d’hygiène de vie, le corps continuerait à s’encrasser et d’autres maladies pourraient pointer le bout de leur nez.

Comment fonctionne la peau ?

La peau a trois fonctions principales.

Protection :

contre les substances extérieures, tels que la pollution, les microbes, rayons ultra-violet, champignons, parasites …

Une étude de 2013, (« human epdermal stem cell fonctions is regulated by circadien oscillation », Janich-Toufighi) montre même que la peau aurait également un rôle d’horloge interne : la nuit les kératinocytes prolifèrent plus intensément, de façon à préparer notre peau aux rayons du soleil de la journée.

Il a également été prouvé qu’un dîner trop riche et trop tardif va perturber cette fonction, et être propice … au coup de soleil ! (2017, Wang-Van Pick, Liu « Time restricted feeding shift the skin circadian clock and alters UVB-induced DNA Damage »).

Régulation :

  • thermique : grâce aux récepteurs sensoriels (capteurs chaud/froid), la peau permet de réguler la température corporelle, qui doit être maintenue entre 36 et 38°.
  • artérielle : les protéines de la peau influent la dilatation – constriction des vaisseaux sanguins. Si la peau manque d’oxygène, on observe une augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle.

Sécrétion :

la peau élimine les toxines (déchets internes, dit métaboliques) et les toxiques (déchets externe, tels que les substances chimiques ou médicamenteuses) via la sueur et le sébum. Les déchets métaboliques peuvent provenir du fait que nous ne fournissons pas à notre organisme les bons aliments ou qu’ils sont consommés en excès.

Lorsqu’on a des problèmes de peau, c’est cette dernière fonction qui est mise à mal.

Un autre facteur important à prendre en compte est le pH de la peau. Il doit se situer entre 4,5 et 5, donc légèrement acide, sans quoi des imperfections peuvent survenir. Plusieurs facteurs peuvent venir perturber ce pH, j’en reparlerai dans un autre article.

Quand rien de va plus … la peau s'enflamme

La peau est l’émonctoire dit « secondaire ».

C’est-à-dire que lorsque les autres organes d’éliminations sont surchargés, encrassés, subissent une défaillance … la peau prend le relai et permet au corps de se débarrasser des toxines.

Si la personne n’a pas assez de vitalité, si son organisme est trop affaibli, la peau n’assume plus ce rôle de secours, et on peut assister à des transferts morbides, total ou partiel : les toxines se dirigent vers d’autres organes plutôt que vers l’extérieur.

C’est ainsi qu’on verra des personnes avoir des problèmes respiratoires (asthme) lorsque leur eczéma ou psoriasis ne suffit pas à éliminer ce que l'organisme n'est plus en mesure de filtrer.

Nous avons 5 (+1) émonctoires :

  • les reins : via l’urine, rejet notamment d’urée et ammoniac
  • les poumons : rejet dioxine de carbone
  • le foie : filtre le sang et élimine les toxines via la vésicule biliaire
  • les intestins, éliminent déchets issus de la digestion
  • la peau : prend le relai des autres organes si ils ne parviennent pas à tout éliminer.
  • l'utérus.

En naturopathie, les déchets organiques sont classés en deux catégories :

  • les déchets colloïdaux
  • les déchets cristalloïdaux.

Les aliments, consommés en excès, tels que les amidons et les graisses (céréales, sucres, produits laitiers), sont métabolisé en déchets colloïdaux qui vont devoir être éliminés par le corps, via les émonctoires foie et intestin. Si ces organes sont engorgés, défaillants ou qu’il y a trop à éliminer, la peau prendra le relai via les glandes sébacées avec des affections comme l’acné ou l’eczéma suintant. Cela peut aussi causer des pathologies inflammatoires de type « coulantes », telles que des rhinites, bronchites, sinusites, kystes, mucosités, pertes blanches …

Les aliments acides, et acidifiants (café, viande, certaines légumineuses, alcool), génèrent de la purine métabolisée en urée et acide urique vont quant à eux acidifier le corps et entraver les reins et les poumons par des déchets cristalloïdaux. Si la peau prend le relai, via les glandes sudoripares, cela peut aboutir à de l’eczéma sec ou à du psoriasis par exemple. Cela peut aussi causer des pathologies telles que la goutte, des calculs rénaux, névralgies, colites néphrétique, problèmes d’articulations…

Dans ma prochaine newsletter (du 4 mars), je vous parlerais d’un moyen simple pour réduire l’inflammation.

Alors on fait quoi, pour sauver ... soigner sa peau ?

On élimine ! On draine, on met son corps en mouvement, on mange différemment !

La santé, et notamment celle de la peau, dépend de celle de notre organisme. Les fonctions d’élimination et d’assimilation (des nutriments, vitamines, oligo-éléments) sont indispensables à notre santé, mais trop souvent mises à mal par notre mode de vie contemporains.

Le but d’un accompagnement en naturopathie est d’apporter les bons nutriments, d’éviter les surcharges émonctorielles, en adaptant l’alimentation et l’hygiène de vie ; mais aussi en stimulant ou en renforçant les émonctoires.

Il s’agira également d’éliminer les toxines de façon à ce que la peau, et tous les autres organes puissent exercer leurs fonctions premières sans être sollicités par ce rôle d’élimination.

Le prochain article sur la thématique de la peau sera consacrée aux CAUSES de l’acné.

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