Innovation Française, puisque qu'avec l'aide des universités de Limoges et la Rochelle, du CHU de Nantes et du CNRS, l'IFREMER a déposé un brevet en décembre 2021 sur l'utilisation de cette micro-algue comme actif anti-acné.

Activée par quelques secondes d'exposition à une lumière artificielle (celle du smartphone serait suffisante), la microalgue libère des molécules qui attaquent 3 bactéries responsables de l'inflammation du bulbe pilo-sébacé : Cutibacterium acnes, Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermidis

Ces résultats in-vitro doivent être confirmés par des études cliniques et une mise sur le marché est envisageable d'ici 3 ans.

Eviter les crèmes au rétinoïde

Cet actif permettrait d'atténuer les formes légères d'acné. Cela me parait intéressant dans le sens où cela pourra éviter dans certains cas la prescription de rétinoïde dont on connait les effets secondaires négatifs.

Etre vigilant sur la composition des crèmes anti-acné.

Toutefois, il faudra être vigilant sur les ingrédients et excipients qui accompagneront cette micro-algue dans les crèmes et masques qui seront mis sur le marché (irritant, comédogènes, perturbateurs endocriniens ...)

Masquer les symptômes, quels risques ?

Et encore une fois, il sera primordial de trouver la cause de l'acné : seulement bactérienne, ou aussi hormonale, digestive, ou émotionnelle ?

Se contenter de masquer le symptôme pourra conduire à ne pas s'occuper du réel problème et venir l'aggraver.

En attendant la mise sur le marché de ce principe actif, il sera interessant de vérifier que la routine visage que vous avez adopté est adaptée à votre peau. Si ce n’est pas le cas, cela peut créer un déséquilibre de son pH et du microbiote cutané.