Le syndrome de l’imposteur : 6 pistes pour s’en affranchir, et se libérer de l’acné.
Si on devait définir succinctement ce qu'est le Syndrome de l'Imposteur, on pourrait dire que c'est une personne qui a tendance à se déprécier, à ne pas avoir confiance en ses capacités.
Lorsqu'on a un projet personnel ou professionnel, lorsqu'on veut reprendre sa santé en main, ou simplement se sentir mieux au quotidien, le doute permanent induit par ce syndrome de l'imposteur peut devenir un réel frein.
Comment cela se manifeste ?
Prenons Maria. Lorsqu'elle réussit quelque chose, à mener à bien un projet, elle va l'imputer à des facteurs extérieurs : la chance, les relations, un heureux … malentendu) et non à ses propres compétences.
Patrick lui, ne se sent pas légitime, car il ne sent pas suffisamment expert dans un ou plusieurs domaines de sa vie, et va donc développer une stratégie d'évitement pour ne pas avoir à être confronté à un potentiel échec et au regard des autres.
L'un et l'autre ont peur d'être démasqués, ils craignent que l'entourage découvre qu'ils sont des imposteurs car ils occupent un poste ou effectuent des taches pour lesquels ils ne se sentent pas eux-même en confiance.
Ils peuvent même développer des stratégies pour masquer leur prétendue incompétence.
Soit ils vont trop en faire, mettre en avant une énorme masse de travail et afficher une grande énergie dans l’accomplissement d’un projet, afin d'en attribuer le succès à ce surinvestissement en travail plutôt qu'a ses propres compétences (overdoing) ;
soit ils vont se préparer et préparer l'entourage à un potentiel échec, quitte à se sous-investir à la tâche, procrastiner. En cas de réussite, ils en attribueront à la chance ou à un contexte favorable (underdoing).
Alors est-ce seulement un déficit de confiance en soi ? Ou d'estime de soi ?
Il faut d'abord prendre conscience que le terme syndrome est assez inadapté à ce phénomène comportemental. Ce mot fait penser à la manifestation d'une maladie, alors qu'il s'agit plutôt d'une conséquence d'une appréciation erronée, d'un mécanisme de fonctionnement personnel biaisé. Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes, à l'origine de ce concept en 1978, ont elles-mêmes admis que « syndrome » n'était finalement pas le plus adéquat. Elles préfèrent parler d'une « expérience » ou de « phénomène ».
Ce phénomène peut être passager, ou structurel, pouvant être la résultante d'un manque de confiance en soi à un moment précis, par rapport à un problème très ciblé, puis s'ancrer au point de constituer un pan de la personnalité d'un individu, qui perd une part de son estime de soi.
Il peut être vécu inconsciemment comme un refuge, pour éviter de se confronter aux autres et aux risques, ou comme un obstacle à l'avancée de projet (procrastination, frein à l'action), si la personne est consciente de ce mécanisme.
Comment s'en sortir ?
Prenez en conscience.
Certaines personnes n'ont en effet absolument pas conscience de s'auto-dévaluer et de mettre en place des stratégies d'évitement et de défense liées à ce sentiment d'imposture.
C'est pourtant le premier pas, absolument nécessaire, pour ensuite s'atteler à corriger ce penchant.
L'échelle de Clance a été développée pour définir si une personne souffre ou non de ce syndrome. Ce test d’évaluation du syndrome de l’imposteur pourra vous aider à déterminer si, et à quel point vous êtes concerné.
Adopter le langage de l'inconscient.
Sans s'en rendre compte, notre petite voie intérieure ne cesse d'envoyer des messages, des petites phrases parfois insidieuses issues d'un système de croyances souvent ancré.
Parcequ'on pense ne pas être à la hauteur, la petite voie s'emploiera à déprécier chacune des initiatives envisagées et des actions entreprises. Il s'agit donc de détecter ces petites phrases assassines et de les transformer en des phrases positives (remplacer « je vais jamais y arriver », par « je vais faire de mon mieux »). Ça paraît tout bête mais cela conditionne la façon dont le cerveau va percevoir la situation et y faire face.
Prenez une posture d'expert
Désormais les vies et les carrières sont rarement linéaires. Vous aurez plusieurs employeurs, plusieurs postes, plusieurs métiers. Vous serez peut-être entrepreneurs.
Vous serez aussi actif dans une ou plusieurs associations, et vous devrez gérer votre vie de famille.
Vous devrez vous former en continu, accepter les changements, les appréhender comme étant stimulants mais avec chaque fois cette période de latence qu'est l'apprentissage,
et celle qui suit, où vous ne serez pas sûrs de vos compétences.
Le syndrome de l'imposteur est souvent le lot des personnes autodidactes, qui mettent du temps à se sentir légitime à porter un discours ou un concept, puisqu'ils ne sont pas issus de formations reconnues, puisqu'ils ont appris par eux-mêmes.
Tant qu'ils n'auront pas accumulé un certain nombre de références, ils n'oseront pas se mettre en avant, ni faire état de leurs réussites. Leur propre niveau d’exigence est en général trop élevé par rapport à ce que l'entourage attend d'eux.
C'est justement dès le début, dès que les bases sont acquises (dans le lancement d'une activité professionnelle, ou pour la présentation d'un projet à ses employeurs), qu'il faut se mettre dans la posture du sachant. Se positionner comme un expert (même si fondamentalement, il y aura toujours quelqu'un qui en saura plus long que vous mais il ne sera pas nécessairement en face de vous ce jour-là) pour afficher une certaine stature, pour gagner en assurance et obtenir la confiance de vos interlocuteurs.
N'attendez pas d'être expert dans un domaine pour vous considérer comme compétent. De réussites en réussites, vous vous rendrez compte que vous n'aviez finalement aucunes raisons de douter et de vous freiner tel que vous le faisiez auparavant.
Cultivez votre perfectionnisme
Habituellement, on lit que le perfectionnisme est un défaut, un travers à corriger car il nous empêche de jouir du moment présent, et de se contenter de ce que nous avons déjà accompli.
Dans le cas du syndrome de l'imposteur, celui qui va se surinvestir se sentira rassuré par la recherche du travail parfait.
Le tout est d'en prendre conscience, et d'organiser ses taches en fonction de cette volonté de trop bien faire.
Optimiser votre temps, organisez votre journée de la façon la plus efficace et efficiente possible.
Au fil des accomplissements, vous vous rendrez compte que votre organisation accompagne votre réussite ; et que cette capacité d'organisation … est une de vos compétence, que vous ne pourrez attribuer à personne d'autre que vous-même.
S'émanciper du regard des autres
Lorsque vous recherchez dans l'appréciation de votre entourage la validation de vos compétences, ou que vous craignez sans cesse d'être jugés, rappelez-vous juste d'une chose : les autres sont davantage occupés à se préoccuper d'eux-mêmes et à scruter ce que leur propre entourage pense d'eux, que de vous observer et vous évaluer.
N'oublions pas que 70% des gens sont ou ont été confronté un jour à ce phénomène de l'imposteur.
Comptabilisez ses accomplissements
On conseille souvent de se féliciter pour les réussites à notre actif.
Il serait plus juste de reconnaître notre valeur à chaque étape accomplie plutôt que d'attendre le terme d'un projet et sa validation par un succès.
Avancer pas à pas permet de minimiser l'ampleur de la tâche et de gagner en confiance à chaque jalon posé. Si en plus on y éprouve du plaisir et de la satisfaction personnelle, l'estime de soi remonte et le syndrome de l'imposteur recule d'autant.
S’observer pour détecter les signes du syndrome de l’imposteur,
puis mettre en place des stratégies d’organisation et une façon de penser différente.
Tout cela vaut aussi pour votre peau. De façon générale, un manque d'estime de soi (inhérente à l'acné ou qui la précédait) aggravé par ce syndrome de l'imposteur, va induire un cercle vicieux en générant une source supplémentaire de stress. L'état émotionnel et l'acné sont lié, donc une bonne gestion du stress peut être un moyen d'améliorer l'état de votre peau.
Choisir la façon dont on veut retrouver la santé, et donc une peau sans acné, c'est un processus et un chemin sur lequel le syndrome de l'imposteur peut vous ralentir.
Quand on s’intéresse à la santé naturelle, à trouver la cause des maladies et non plus seulement à masquer les symptômes, on récolte une masse d’informations, parfois contradictoire, des démarches d’hygiène de vie parfois séduisantes ou au contraire, contraignantes et c’est difficile de faire le tri.
Lorsqu’on cherche des solutions pour remédier à son acné, on croise les avis de patients experts, de dermatologues, de notre entourage (plus ou moins concernés sur le sujet) …
On passe par un phase de compréhension et de confiance mais le syndrome de l’imposteur peut survenir dans une forme inattendu : on sait qu’on tient un pan de notre vérité, d’un processus qui va nous mener à la guérison, mais … pour qui se prend-t-on ?
La majorité des praticiens de santé conventionnel prônent des crèmes et des comprimés, alors pourquoi vous, qui n’avez aucun bagages médical, vous sauriez mieux qu’eux ?
Dans le flot de toutes ces informations, vous doutez, puis vous dites qu’au final, ce sera plus simple de juste appliquer une crème chimique.
La clef de votre guérison, pour retrouver une peau libérée de l’acné, c’est d’abord de vous informer, pour vous faire votre propre opinion sur la façon dont vous souhaitez guérir.
Pour recevoir un article exclusif mensuel dédié à l’acné et obtenir le maximum d’information sur le sujet
(en plus de l’ebook “7 routines pour chaque type de peau” ), vous pouvez remplir ce formulaire :
Pour ensuite décider en toute connaissance de cause et sans être influencé par le syndrome de la blouse blanche (tiens, un autre syndrome), ou par les expériences, authentiques mais tout à fait personnelles) de votre voisine de palier, des moyens que vous allez mettre en place, seul ou accompagné d’un naturopathe par exemple, pour retrouver la santé.
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